Dans le cadre du Contrat de Transition Écologique entre l’État et la Communauté Urbaine d’Arras, le Cerema a piloté une étude destinée à qualifier et à quantifier les impacts environnementaux des éoliennes urbainesC’est à cette occasion que notre éolienne installée à Arras a été sélectionnée pour être soumise à des mesures d’impacts acoustiques, environnementaux, vibratoires et électromagnétiques. 

Dans cet article nous allons présenter les résultats de l’analyse en cycle de vie (ACV) de notre éolienne qui nous permet de connaître avec précision le coût carbone de notre produit. 

Qu’est-ce que l’ACV ?

L’analyse en cycle de vie (ACV) est un outil permettant d’évaluer les impacts de produits ou de services sur l’environnement. Réaliser l’ACV d’une éolienne permet ainsi de déterminer et de quantifier les flux de matières et d’énergie qui lui sont liés, et ceci tout au long de sa vie.

Selon les termes de l’Ademe, “on appelle « flux » tout ce qui entre dans la fabrication du produit et tout ce qui sort en matière de pollution. Parmi les flux entrants, on trouve, par exemple, ceux des matières et de l’énergie : ressources en fer, eau, pétrole, gaz. Quant aux flux sortants, ils peuvent correspondre aux déchets, émissions gazeuses, liquide rejeté, etc.”

Pour dresser ce bilan environnemental, l’ensemble des phases de la vie de l’éolienne doit être pris en compte : l’extraction des matières premières, les processus de fabrication, du transport et de la distribution, d’utilisation, son entretien ou encore sa gestion en fin de vie (décharge ou recyclage). 

Dans le cas de l’étude du Cerema, quatre grandes phases ont été répertoriées :

  • La construction
  • La déconstruction
  • Le recyclage
  • La maintenance

La durée de vie de notre éolienne urbaine a été estimée à 50 ans compte tenu de nombreux critères, parmi lesquels : sa conception en aluminium et en inox (deux matériaux qui ne s’altèrent pas dans le temps et qui lui assurent une résistance naturelle à la corrosion), ainsi que sa grande réparabilité. 

ACV de l’éolienne urbaine Unéole

Une très nette diminution de notre impact 

Nous vous parlions il y a deux ans des modifications que nous apportions à la première version de notre éolienne avec l’objectif de réduire significativement l’impact environnemental de cette dernière. (Retrouvez les articles ici et .) 

Fin du suspense grâce à l’étude menée par le CEREMA ! Les résultats sont concluants puisque nous avons divisé par plus de 5 notre coût carbone en passant de 2170 kg CO2 eq pour la première version de l’éolienne à 378,62 kg CO2 eq aujourd’hui. Ce qui correspond, en fonction du gisement éolien disponible, à une émission comprise entre 5,34 et 21,37 g CO2 eq par kWh produit. 

l’énergie renouvelable urbaine la moins chère en coût carbone ?

Aujourd’hui, deux énergies renouvelables peuvent être développées à grande échelle en milieu urbain : le photovoltaïque et le petit éolien. Ces deux systèmes de production sont les seuls à pouvoir être accueillis par les toits plats des bâtiments. 

Selon l’Ademe, l’empreinte carbone du photovoltaïque est de 55 g CO2 eq/KWh sur 20 ans. Nous sommes donc très fiers de pouvoir dire que nos éoliennes urbaines semblent être l’énergie renouvelable urbaine la moins chère en coût carbone !

Associer l’éolien urbain et le photovoltaïque au sein de notre plateforme d’énergie mixte nous permet de proposer le système de production d’énergies renouvelables urbaines le plus rentable, le plus équilibré et le moins cher en coût carbone. 

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